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Tendinite du cheval : comment la soigner

Pas toujours facile à déceler et souvent longue à traiter, la tendinite est l’une des atteintes les plus courantes du cheval de sport. Une tendinite est une inflammation du tendon, c’est-à-dire de la structure anatomique reliant un muscle à un os. Constituée majoritairement de fibres de collagène, le tendon transmet au squelette les forces générées par la contraction musculaire et rend ainsi possible le mouvement du corps dans l’espace. La tendinite du cheval : quels sont les symptômes, comment prévenir les risques, mais surtout comment éviter la récidive ? 

Définition de la tendinite du cheval 

La tendinite du cheval se traduit, comme chez l’homme, par une rupture partielle ou complète des fibres de collagène qui composent le tendon et peut être aiguë lorsque le traumatisme est récent, ou chronique lorsque le tendon atteint n’est pas stabilisé et qu’il continue à bouger régulièrement.

Un gonflement du membre en relation avec un œdème du tendon, de la chaleur ainsi qu’une douleur plus ou moins intense sont les principales caractéristiques d’une tendinite chez le cheval. Une boiterie ainsi qu’un membre levé au boxe peuvent également être synonymes de tendinite.

Le problème de la tendinite, c’est qu’elle a tendance à récidiver plus souvent qu’on ne le croit ! En effet, le tissu cicatriciel n’a plus les mêmes propriétés que le tissu d’origine : il est plus solide mais moins élastique ; et la zone de transition reste fragile !

Diagnostiquer une tendinite chez le cheval 

Le seul moyen pour poser un diagnostic précis des lésions est de faire appel à un vétérinaire qui pratiquera un examen clinique de votre cheval ainsi qu’une échographie. L’idéal est de réaliser l’échographie 3 à 10 jours après l’apparition des premiers symptômes afin d’être la plus objective possible et de laisser aux lésions le temps de commencer à s’installer pour pouvoir mieux les localiser et les traiter.

Prévenir une tendinite chez le cheval 

Il n’existe pas de solution miracle pour éviter les tendinites. Néanmoins, il suffit d’un peu de bon sens pour limiter les risques d'une tendinite du cheval.

Le choix du terrain d’entrainement est l’un des critères les plus importants à prendre en compte. En effet, un terrain trop mou ou trop ferme aura tendance à abimer les tendons, par conséquent veillez à travailler sur des sols de qualité, ni trop durs, ni trop profonds, et correctement entretenus.

L’échauffement est également important car il va permettre de préparer l’appareil locomoteur aux contraintes de l’effort et limiter les risques du démarrage à froid.
10 minutes de pas actif sont bénéfiques avant de passer aux autres allures.

Le massage des articulations, des tendons et du dos avec un gel chauffant est également bénéfique pour activer la circulation du sang et apporter nutriments et oxygènes aux tissus au cours de l’effort.

Après une grosse séance ou après un concours, pensez à faciliter la récupération en appliquant de l’argile ou des gels de massage, que vous pourrez couvrir de temps en temps de bandes de repos afin de soulager les tissus.

Parmi les gels disponibles sur le site nous pouvons vous conseiller :

Le gel refroidissant Paskafresh     Le détente gel LPC    Le gel refroidissant Cold Gel Greenpex

Veillez également à ce que votre cheval ait une alimentation adaptée à son activité pour éviter un surpoids et une fragilisation accélérée des tendons.

Traiter une tendinite du cheval 

Pour traiter une tendinite chez le cheval, il n’y a pas 36 000 solutions : du repos du repos et encore du repos, le temps que les tissus se régénèrent. Une tendinite est souvent longue à réparer, il faut généralement entre 3 et 15 mois de repos complet, variable selon la gravité de la lésion et l’activité du cheval.

Cependant, en phase aiguë certains traitements sont incontournables et permettent de diminuer l’inflammation.
Votre vétérinaire mettra en place, si l’inflammation locale est importante et le cheval douloureux, un traitement anti-inflammatoire et éventuellement anti-œdémateux si le gonflement est important. 

Il est donc conseillé de refroidir la lésion par des soins locaux grâce à une douche froide, l’application de guêtres ou de CO2.

Vous pouvez également réaliser localement des massages apaisants, par exemple avec de gel à l’arnica 1 à 2 fois par jour, et appliquer la nuit de de l’Antiphlogistine de Horse Master (ne pas dépasser 1 semaine à 10 jours d’application d’antiphlo) puis prendre le relais avec une argile classique ou enrichie en huiles essentielles comme de l’Argile. Attention à surveiller que la peau tolère bien tous ces produits et qu’elle ne développe pas de gale de boue suite aux douches ! 

Votre vétérinaire pourra décider de réaliser des infiltrations locales, dans le tendon. N’hésitez pas à lui en discuter avec lui !

Lorsque la phase inflammatoire sera passée, votre vétérinaire pourra appliquer localement des onguents vésicatoires ou réaliser des ondes de choc qui faciliteront la cicatrisation.

Pour favoriser la cicatrisation des tissus, vous pouvez également donner des compléments alimentaires pour chevaux à visée spécifique comme l’Ekyflex Tendon d’Audevard, du MSM, source de soufre utilise lors d’inflammation des tissus mous, ou en phytothérapie Equus Silicis de Paskacheval en alternance avec la Prêle des Champs.

Après la période de repos, consultez votre vétérinaire pour déterminer avec lui un programme spécifique de remise au travail. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire qui pourra éventuellement prescrire à votre cheval une ferrure orthopédique adaptée à la lésion tendineuse et à son stade de guérison.

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